LYDIE BELDE MORET est née en 1964, dans le Loiret, cette région horticole lui permettra d’explorer le monde végétal.
Elle a occupé durant plusieurs années pour la ville d’Orléans, un poste de référent arbres et parallèlement le fleurissement de parcs et jardins.
En 2018, elle s’installe en Touraine Angevine où elle vit et travaille.
La ville ne correspondait plus à ses attentes, aujourd’hui à la campagne, elle envisage et réalise autrement son univers.
« Il y a eu un changement de cap, une accélération dans mes choix, un besoin de respirer et de créer différemment, un peu par ricochet et surtout au travers d’un besoin de contemplation ».
Le règne végétal sera souvent le pivot de ses assemblages: racines, graines, capsules, téguments… bien qu’aucune matière ne soit exclue: papier, métal, bois, amalgame.
La botanique n’est jamais très loin, avec un latin un peu fantasque, Lydie jongle avec les mots. « Le latin botanique ! je le devine joueur, baroque et romantique ! Il me permet d’évoquer des images, des histoires ».
Observation et expérimentation sont les clefs de ses créations, le début d’un processus de sculpture et d’installation s’anime. Lydie repère et trace, coupe, assemble et colle.
« J’ai besoin de sortir de ma zone de confort, c’est juste une question de dimension…mes œuvres sont les prémices d’un manifeste où la nature est à la hauteur de mes questionnements».
» Plasticienne… » Lydie préférera modeleuse en poésie, l’immersion est plus précise,
« j’aime inviter à la rêverie, déclencher l’étonnement, réveiller un mystère, proposer une issue…».